Odes aux Cons

Enregistré au studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, ce 5e épisode d’Odes aux Cons a pour objectif de retracer le parcours sinueux et oublié de la poétesse Catherine Pozzi (1882-1934) qui peignait dans l’anonymat les vers sur les cahiers du célèbre auteur Paul Valéry.

Un grand merci à Elena King pour sa magnifique illustration (visible sur Instagram @elisa_femartk), ainsi qu’à Chloé Sénéjoux pour le chant de l’Hymne des Femmes (jingle du podcast) et sa reprise au piano de la chanson Moins joli d’Iliona, ainsi qu’à la comédienne Kenza Moumou pour la lecture des écrits de Catherine Pozzi. Un grand merci à Victor Viossat, pour son aide, une fois encore, précieuse au montage et au mixage, ainsi qu’aux personnes qui m’accompagnent dans ce projet, notamment à l’équipe de la Cité Audacieuse, à Solène, à Céline et à Daniela qui m’ont aidé à l’enregistrement au Studio La Poudre en janvier 2023, ainsi qu’à l'équipe de l’association Fem’Artistik, que j'ai co-créée avec Romane Clayeux et Marie Perreau.

Merci et belle écoute à vous :)

Écriture, Réalisation, Narration : Elisa Ripoll
Aide au montage et mixage par Victor Viossat
Enregistrement en janvier 2023 au Studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, à Paris.
Chant Hymne des Femmes et reprise de Moins Joli d'Iliona : Chloé Sénéjoux
Lecture des écrits de Catherine Pozzi : Kenza Moumou
Illustration, Portrait de Catherine Pozzi (visible sur Instagram): Elena King

Quelques sources :
Catherine Pozzi, Très haut amour. Poèmes et autres textes, éditions Gallimard, 2002. (lecture de Scopolamine)
Emission France Culture Une Vie, une Œuvre, par Catherine Soullard et Brigitte Bouvier, épisode sur Catherine Pozzi du 06/07/2003.
Hélène Maurel-Indart, Femmes artistes et écrivaines dans l’ombre des grands hommes, « Catherine Pozzi, la muse trahie de Paul Valéry », éditions Classiques Garnier, 2019

Après avoir navigué entre la Corrèze, Cassis, Stockholm et l’Océan Pacifique, l’aventure d’Odes aux Cons s’ancre désormais à Paris. Enregistré au studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, ce 4e épisode tente de retracer le parcours sinueux et oublié d’une peintresse anonyme. Son prénom « Joséphine » ne vous dira très probablement rien, mais celui de son mari, le très célèbre Edward Hopper, si.

Ayant été l’unique modèle de son époux, ainsi que son impresario, elle fut contrainte d’interrompre sa propre carrière professionnelle, pour se consacrer à celle d’Edward. Bien qu’il qualifiait le travail artistique de sa femme de « petit talent plaisant », le peintre ne se gênait pas de s’en inspirer grandement, et parfois même de le calquer.

Je vous propose donc une entrée, en 10' min, dans la vie mouvementée et isolée de Joséphine, cette artiste à l’histoire fascinante et touchante.

Les épisodes d’Odes aux Cons bénéficient désormais du soutien de la Cité Audacieuse ainsi que de notre association Fem’Artistik (organisation d’évènements culturels et artistiques féministes, soutien aux initiatives en la matière).

Un grand merci à Elena King pour sa magnifique illustration que vous pourrez découvrir sur Instagram (@elisa_femartk), ainsi qu’à Chloé Sénéjoux pour le chant de l’Hymne des Femmes (jingle du podcast), à Eliane Mugnier pour sa reprise originale de la chanson Le Code de Myth Syzer, ainsi qu’à la comédienne Kenza Moumou pour la lecture des écrits de Joséphine Hopper. Un grand merci à Victor Viossat, pour son aide précieuse au montage et au mixage, ainsi qu’aux personnes qui m’accompagnent dans ce projet, notamment à l’équipe de la Cité Audacieuse, à Solène, à Céline et à Daniela qui m’ont aidé à l’enregistrement au Studio La Poudre, en janvier 2023, ainsi qu’à l'équipe de l’association Fem’Artistik, que j'ai co-créée avec Romane Clayeux et Marie Perreau.

Belle écoute à vous, et merci :)

Écriture, Réalisation, Narration : Elisa Ripoll
Aide au montage et au mixage : Victor Viossat
Enregistrement en janvier 2022 au Studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, à Paris, avec le soutien de Solène, Céline & Daniela
Chant Hymne des Femmes : Chloé Sénéjoux
Reprise originale Le Code de Myth Syzer : Eliane Mugnier
Lecture des écrits de Joséphine : Kenza Moumou
Illustration, Portrait de Joséphine Hopper (visible sur Instagram): Elena King

Quelques sources :
Edward & Jo Hopper, the violence of silence : magnifique film documentaire, écrit et réalisé par Catherine Aventurier, coécrit par Alexia Gaillard (Fr., 2020, 55 min). Il m'a été d'une grande aide pour bien comprendre le parcours de Joséphine Hopper.
Elisabeth Couturier, article Edward & Jo Hopper : la couleur des sentiments, Paris Match, 22/10/2012
Anne-Olivia Cascalès, article Joséphine Hopper : Sa Vie, Son Œuvre, « https://gwenoleeseillier.fr/josephine-hopper-sepsa-vie-son-oeuvre/ », 2021

Ce court podcast a été enregistré en 2020, au bord de la Méditerranée, alors que la peintresse américaine Margaret D. H. Keane (1927-2022) était encore en vie. Elle a produit un grand nombre de peintures célèbres représentant des personnages aux yeux démesurément grands, le plus souvent accompagnés de larmes. Jaloux, alcoolique et violent, son époux Walter Keane (1915-2000) s'est approprié ses oeuvres pendant des années, en les signant de son propre nom.

Je vous invite vivement à regarder le biopic "Big Eyes" de Tim Burton (2014).

Un grand merci à Chloé Sénéjoux pour le chant et à Marie-Morgane pour l'aide au montage depuis le Pacifique.

(Il est vrai que j'aurais pu réenregistrer cet épisode, aujourd'hui dans de bien meilleures conditions, mais cela aurait dénaturé le processus de conception, de réalisation, d'entraide, etc. L'aventure d'Odes aux Cons a débuté en 2020 dans une "Chambre à soi" en Corrèze, puis à Cassis, à Stockholm, en passant par l'Océan Pacifique ! Aujourd'hui, elle s'ancre à Paris, pour une nouvelle phase de création, dotée de meilleurs moyens d'enregistrement ! En effet, c'est par l'expérimentation que l'on se perfectionne :) )

Merci de votre soutien, compréhension et très belle écoute à vous,

Elisa

Ce deuxième épisode d'Odes aux Cons vous invite à la découverte du parcours de l'incroyable Zelda Sayre Fitzgerald (1900-1948).

Surtout connue comme épouse du grand romancier Scott Fitzgerald (auteur de Gatsby Le Magnifique, Les Heureux & Les Damnés, Tendre est la Nuit...) ainsi que pour sa personnalité publique extravagante des Années Folles et sa descente dans la maladie mentale, Zelda était aussi une autrice & artiste absolument brillante.

Au cours de l'été 2016, j'ai ouvert pour la première fois le roman Alabama Song de Gilles Leroy (Prix Goncourt 2007). Celui-ci retrace la vie de la courageuse Zelda et sa relation tragique avec son mari Scott, qui la plagie, lui vole ses écrits, use et abuse d'elle. Je me suis alors prise de passion pour cette artiste, aux multiples facettes (romancière, danseuse, peintresse...). J'ai dévoré ses correspondances ainsi que son récit autobiographique Accordez-moi cette valse pour en savoir davantage sur sa vie personnelle et littéraire. J'épluchais les sites, les blogs afin de mieux comprendre cette femme créative et douée au destin malheureusement inséparable de celui qui l'a construite autant que détruite.

J'espère que cet épisode (certes aux quelques petits défauts sonores puisque c'était l'une de mes premières expérimentations) vous plongera dans la vie romanesque et tumultueuse de la passionnante Zelda !!

Très belle écoute à vous !

Enregistrement en 2020 à Cassis
Aide au montage en 2021 par Marie-Morgane depuis l'Océan Pacifique
Chant Hymne des Femmes : Chloé Sénéjoux
Lecture à trois voix de l'extrait Accordez-moi cette valse : Shérine, Garance et Elisa (moi)
Illustration, Portrait de Zelda Sayre Fitzgerald (visible sur Instagram): Elena King

Principales sources :
Fitzgerald, Zelda, Accordez-moi cette valse, Robert Laffont, 2008.
Leroy, Gilles, Alabama Song, 2007 (mon roman préféré)
Radio France, émission sur Zelda Fitzgerald (1900-1948) par Françoise Estèbe et Isabelle Yhuel, 2011
Wikipedia, article sur Zelda Sayre Fitzgerald
Book Node, Article sur Zelda Sayre Fitzgerald (web)

Ce premier épisode tente de retracer les débuts de l’autrice Colette (1873-1954), passés dans l’ombre de son premier mari Henry Gauthier-Villars.

Dénué de talent littéraire, celui-ci faisait recours à des « porte-plumes ». Il signait de nombreux ouvrages, sous de multiples pseudonymes comme « Willy ». Ainsi, les Claudine et les Minne de Colette étaient entre autres accaparées par ce faussaire, qui s’attribuait les mérites de la fine plume de son épouse.

Après avoir bataillé et passé dix-huit années dans l’obscurité, Colette n'a pu commencer à signer de son seul et unique nom qu'en 1923, avec Le Blé en herbe. Elle a finalement belle et bien pris sa revanche sur ses débuts anonymes, en devenant membre et Présidente de l’Académie Goncourt, en recevant le Prix Nobel de littérature et des funérailles nationales.

Aujourd’hui, Colette figure parmi les romancières les plus célèbres, tant en France qu’à l’étranger !
Sa bisexualité, affirmée et revendiquée, tient une large place dans sa vie et son œuvre.

• Enregistrement en 2020 à Cassis
• Aide au montage en 2021 par Marie-Morgane
• Chant : Chloé Sénéjoux

• Illustration, Portrait de Colette (visible sur Instagram): Elena King

• Principales sources :
  Boustani, Carmen, "Willy : le bonheur de l’imposture ", L’Imposture dans la littérature, dir. Bouloumié Arlette, Presses de l’Université d’Angers, pp.181-194, 2011
  Maurel-Indart, Hélène, "Femmes artistes et écrivaines dans l'ombre des grands hommes", Classiques Garnier, 2019

• Pour découvrir plus en profondeur la vie personnelle et littéraire de cette grande autrice, je vous conseille de voir le film documentaire : Colette, l'insoumise de Cécile Denjean (2018) !